« La bienveillance est sur le chemin du devoir », récite Mencius, quatre siècles avant Jésus-Christ. Plutôt que d’accumuler conseils et consignes, garder au cœur le souci de la sollicitude pour chacun. A l’inverse, « dès que l’on réduit l’autre à un thème, on le blesse humainement, on le maltraite », résumait un psychiatre soucieux de pédagogie.
On peut à cette occasion noter les propos préventifs de Thibault Le Textier : « Au départ, le verbe « manager » signifiait « prendre soin, s’occuper de » : il s’agissait d’aider un être dépendant –un enfant, un malade, un vieillard, un malade, un animal de ferme…- à rétablir un équilibre naturel ou à se développer harmonieusement. Avec le taylorisme, c’est fini : lemanager ne prend plus soin des managés. Le patron n’est pas là pour faire la charité, il est là pour faire tourner la boîte. S’il se préoccupe de la santé de ses employés, c’est uniquementpour les rendre plus dociles et plus productifs…»
A nous d’être attentifs aux enjeux de notre présence à l’autre et pour ne pas confondre le fonctionnement de nos « lieux » avec celui des entreprises, auquel nous sommes pourtant souvent invités !