Le 12 octobre a été jour de fête qui voyait le dévoilement de la fresque murale de la chapelle extérieure. Une œuvre réalisée par Pierre Cayol sur une année pleine (ou presque) s’était décidée dans la foulée de la première exposition de Manissy, il y a trois ans.
Un livret co-écrit par Pierre, Joseph Pacini et Olivier accompagnait cette découverte : « Je suis peintre, je le suis depuis toujours, c’est ma vocation, c’est mon métier. Je me sentais prêt pour accomplir ce travail comme l’ont fait tant d’autres peintres et artistes. La foi en Dieu est une réalité qui a toujours fait partie de ce que je suis : je peux dire qu’elle m’a beaucoup aidé à réaliser cette peinture murale » a écrit Pierre. Il répondait ainsi à l’interrogation posée par Jo Pacini : « Où trouver un lieu porteur de beauté ? Un lieu pour atteindre le spirituel et la matérialité du monde ? Un lieu qui ait la force de faire naître à chaque regard un monde nouveau et absorber la beauté du monde, celle que la nuit dépose chaque matin et dont il ne reste qu’un voile de rosée ? » La réponse, merveilleuse est dans l’œuvre, « témoignage involontaire de l’amour qui agit en secret ».
Encore merci Pierre. Et merci à celui qui a passé beaucoup de temps (et son agilité) à mettre en lumière cette œuvre. Sans oublier celles et ceux qui (outre Pierre et Marie) ont permis cette superbe réalisation au premier rang desquels il faut nommer Joseph et Camel.
Durant ce beau week-end, une courte mais très enrichissante exposition a, en outre, proposé quelques peintures de Pierre aux visiteurs.
Ces deux événements ont rassemblé plus de 200 personnes.
Pendant ce temps-là, les affaires continuent :
- une prochaine exposition s’envisage sur le thème des « chemins », prenant prétexte des chemins des vignes passant le long de Manissy ;
- rencontre avec les gérants de la cave pour trouver un accord à propos de la location des vignes en lien avec les indications préfectorales. Le vin se vend moins bien et le vigneron n’est pas très optimiste concernant les années à venir : affaire à suivre ;
- remplacement du compresseur (pris en charge par les pères) et de la pompe (à notre charge) de la mini-station d’épuration de la maison ;
- réparation des toilettes extérieures (urinoir et bouton poussoir des lavabos) ;
- taille des figuiers qui avaient bien souffert de la sécheresse de ces deux dernières années (et arrachage des arbres qui n’y ont pas résisté) ; et nous commençons à planter des grenadiers et quelques autres arbres qui ne craignent pas (ou moins) le changement climatique en cours ;
- et célébration du « Côte du Rhône nouveau » au caveau ;
- poursuite de l’entretien du petit bois et premier tour des cinquante hectares qui entourent la propriété, en vue d’établir un plan simple de gestion (accompagné par un mandataire) en vue d’établir une analyse économique, sociale et écologique de la forêt, une description des types de peuplement rencontrés et un programme de coupes et travaux divers à envisager… Le choix du bon gestionnaire du programme ne sera pas une mince affaire !
- Jo et Camel poursuivent l’aménagement des abords de la chapelle : cheminement gravillonné, plantation d’une haie de photinias et peinture à l’intérieur pour effacer les traces d’eau le long du mur suite aux grosses pluies d’octobre.
A Montpellier, le père Raymond se remet très difficilement des suites d’un AVC déclenché après une opération pour résorber un anévrisme qui lui occasionnait quelques soucis sérieux. Outre les visites de Rose et de Claude, il sait qu’il peut compter sur notre amitié dans ce « parcours » difficile.